Ce mardi, Stéph. nous présente sa montre Beleta Chronographe Landeron 48 !
« Voici ma Beleta, montre de l’armée belge dans les années 60. Le bracelet tropic lui va à merveille. J’adore le côté très sobre et discret de ce chrono 17 rubis, une qualité exceptionnelle pour une dame de cette âge… ».
Comme le précise Stéph, ce vieux chronographe signé Beleta équipait l’armée Belge dans les années 60.
On peut comprendre leur choix tant les indications sont nombreuses sur ce modèle !
Faisons le point, on y trouve bien évidemment l’indication des heures et des minutes.
Puis, en rouge est représenté un télémètre, celui-ci permet d’apprécier la distance séparant l’observateur d’un phénomène se manifestant d’une façon visible et audible, en partant du fait que la vitesse du son dans l’air est de 340 mètres/seconde.
En bleu est présent non pas un mais trois tachymètres ! Rappelons qu’un tachymètre permet de déterminer une vitesse moyenne à partir du temps mis à parcourir une distance donnée, en général 1 000 mètres. Ici, il y a 3 échelles de tachymètre permettant d’effectuer des calculs de vitesse sous différentes unités.
Tous les détails sont encore parfaitement lisible malgré le vieil âge de ce chronographe !
Celui-ci est doté d’un mouvement automatique grâce au calibre Landeron 48
Pour la petite histoire, la manufacture Landeron remonte à 1873, crée par les frères Hahn dans le Landeron (Neuchâtel). Landeron a obtenu un grand succès à partir de la fin des années 30, par une simplification du mécanisme des montres automatiques.
Vous pourrez remarquer l’annotation Incabloc sur la photo de Stéph, ce sont en fait amortisseurs de chocs qui sont introduits au niveau du mécanisme. Ils sont devenus une référence absolue dans le monde de l’horlogerie mécanique, on comprend l’utilité pour une montre destinée à un usage militaire !
Merci à Stéph. de nous avoir partagé sa montre le temps d’une jourée.
Le Vintage revient très fort à la mode, direction les vieux tiroirs des grands-parents ! 😉
Prix: 
